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Salwa Mag, désormais en version papier

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Une des difficultés rencontrées pour produire le magazine est son financement. L’équipe doit assumer à presque 90% les frais de publications puisque « les rares apports des annonceurs ne pouvaient couvrir tous les frais ».

 

Après plusieurs mois en version numérique, le « magazine de la femme comorienne », Salwa Mag paraît, depuis novembre dernier, en version papier. Ce dernier-né de la presse comorienne, créé par Faraenti Abdallah Mgueni et son mari Ahmed Abdallah Mgueni (rédacteur en chef), ancien journaliste à l’Ortc) et à La Gazette des Comores et correspondant de Rfi à Moroni, est fabriqué aux Etats unis d’Amérique. «Salwa Mag se veut être la vitrine  de la femme comorienne d’ici et d’ailleurs.

De la cuisine à la beauté en passant par sa culture, Salwa Mag assure une large diffusion. Une manière de la motiver, de l’accompagner et la pousser à prendre la place qu’elle mérite dans le microcosme comorien», lit-on dans la présentation du titre dans un papier intitulé «Pourquoi Salwa mag».

La deuxième mission du magazine est de promouvoir l’image du pays dans le monde, un petit pays insulaire certes, mais grand par l’hospitalité de sa population et beau par sa nature. Un pays qui, à l’image de ses femmes est, selon la directrice de publication, «méconnu pour ne pas dire inconnu».

Salwa Mag est, d’après sa créatrice, la suite logique d’un combat qu’elle a engagé depuis plusieurs années en faveur de l’émancipation de la comorienne. D’où l’idée de créer ce magazine pour les accompagner dans leur combat de tous les jours. «C’est de là qu’est né Salwa Mag, un journal pour informer, communiquer, révéler et parler des mérites de cette femme exemplaire», a indiqué Faraenti.

Contactée par Al-watwan, la directrice de publication a tenu à rappelé que l’objectif du magazine est de faire connaître ces femmes à travers leurs actions quotidiennes avec un accent particulier sur les femmes rurales et les femmes au foyer trop « souvent oubliées alors qu’elles mènent un combat noble tous les jours pour l’éducation de leurs enfants notamment. «L’autre objectif est de motiver les femmes inactives à prendre la place qui est la leur. Aussi d’inciter les jeunes filles à aller plus loin dans les études en montrant des femmes modèles». Salwa mag devrait, également, aider les jeunes comoriens nés à l’étranger à garder leurs repères, à avoir une connaissance et une idée de leurs origines notamment de la beauté, de la cuisine.

Le coût ? «Je peux vous dire que ce premier numéro a coûté une fortune. Il suffit de voir la qualité du montage, la maquette, l’impression et surtout la qualité du papier pour se faire une idée du coût.

Ce pendant, il est difficile de chiffrer le montant exact. Les dépenses se situent à plusieurs niveaux et remontent à plusieurs mois de préparation», a-t-elle confié montrant que l’équipe a rencontré plusieurs difficultés en matière de communication, de transports,  de temps pour réaliser ce projet en version papier. L’autre grande difficulté évoquée est relative au financement du magazine.

L’équipe doit assumer à presque 90% les frais de publications. «Les rares annonceurs qui ont payé, ne pouvaient pas suffire pour payer la publication», a fait savoir Faraenti. Si cela lui permet de vivre? « Non », il s’agit juste d’une passion.

Dans le long terme, Salwa Mag espère pouvoir lancer, gratuitement, le magazine de la femme comorienne. A en croire la directrice, le journal doit se trouver partout dans les agences, hôtels, salon de coiffure ou les avions gratuitement.

 Nassila Ben Ali