Imprimer

Naissance du prophète Muhammad (Saw) : Une commémoration sous le signe de «l’islam et la paix»

Le .

Joomla
Joomla

Wordpress
Wordpress

alwatwan actu image

Dans son Waadhui, le mufti de la République a abordé le thème du maulid officiel de cette année «l’islam et la paix». Et en langue française, Ali Mohamed Djalim a largement évoqué la vie et l’œuvre du prophète.

 

La traditionnelle cérémonie commémorative de la naissance du Prophète de l’Islam a été organisée mercredi 23 décembre, en début de soirée à la place de l’Indépendance à Moroni. C’est dans la nuit du 11 au 12 Rabil’awali du mois lunaire que naquit Muhammad (Saw) à la Mecque. Cet évènement est fêté habituellement avec faste aux Comores. La cérémonie a été honorée de la présence de tous les membres du gouvernement de l’Union et de l’île de Ngazidja, du grand mufti et autres corps constitués de la Républiques, mais aussi de représentants diplomatiques accrédités à Moroni.

Pour la circonstance, le mufti de la République s’est adressé à l’assistance. Dans un bref Waadhui, Saïd Toihiri Ben Saïd Ahmed Maoulana a d’abord fait un rappel de la naissance du prophète, sa famille et son œuvre,  avant d’aborder le thème du maulid officiel de cette année «l’islam et la paix».

Le grand mufti a fait un panorama de ce qui prévaut aujourd’hui dans le monde musulman, notamment les conflits qui ravagent les peuples. Le chef religieux a ainsi prié pour que la paix continue à se consolider dans l’ensemble du territoire national, pour que notre pays soit épargné de tout genre de conflit. S’appuyant sur les enseignements du Prophète, Saïd Toihiri Ben Saïd Ahmed Maoulana a rappelé que l’Islam n’a jamais été source de conflit dans le monde. Il a, à cet effet, fustigé la vision erronée du monde occidental qui attribue aux musulmans les actes barbares commis par des gens qui ne respectent pas les préceptes de l’islam.

Avant de conclure son prêche, le leader religieux a interpelé les autorités étatiques à prendre leurs responsabilités pour que la paix continue de régner dans le pays et que la religion musulmane soit conservée telle qu’elle a été léguée par le Prophète Muhammad (Saw).

En langue française, Ali Mohamed Djalim a largement évoqué la vie et l’œuvre du prophète. Ensuite, il a indiqué que «Cette année, en raison du contexte mondial et national, caractérisé par la montée de toutes les formes de violence et d’intolérance qui menacent la paix et l’ordre dans tous les pays, les organisateurs ont décidé de rompre avec cette tradition et d’aborder un sujet qui devrait interpeller la conscience de tout un chacun. Il s’agit du thème de «l’islam, religion de paix et de la miséricorde».

Il a ainsi rappelé les meilleures enseignements en matière de paix, en islam, qui ont été légués par le prophète dans son testament politique destiné aux peuples musulmans, connu sous l’appellation de «Sermon d’adieu» qu’il a prononcé quelques mois avant sa mort, un 8 juin 632. Avant de finir, Ali Mohamed Djalim a soutenu que du vivant du prophète Muhammad, il n’est jamais arrivé qu’un musulman contraignait un non musulman à embarrasser l’islam. Il a indiqué que les non musulmans vécurent loin de toute ingérence musulmane dans leur croyance et leur culte.

 Ali Abdou