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La journée de la jeunesse de l’Océan indien célébrée hier au lycée de Moroni

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«L’évolution du monde actuel, marqué par des tensions, des injustices et des inégalités, laisse planer des incertitudes dans les rapports sociaux, dans les modèles culturels et les valeurs fondamentales. Certaines personnes se sentent victimes sans qu’elles soient conscientesde leur rôle en tant qu’acteurs et de la part de responsabilité qu’elles doivent assumer», a déclaré le président de la Commission de la jeunesse et des sports de l’Océan indien.

 

 C’est au lycée Saïd Mohamed Cheikh de Moroni que la Journée de la jeunesse de l’Océan indien a été célébrée hier en fin d’après-midi. Normalement, celle-ci est fêtée tous les 12 décembre dans l’ensemble des pays de la Coi, mais cette année, «nous avons eu quelques retards ici aux Comores», expliquent les organisateurs. Le thème retenu pour cette 29e édition est «la jeunesse et le patriotisme». Aboubacar Ahamada, proviseur du lycée, a déclaré que les autorités nationales ont un devoir envers les jeunes. «Un devoir de leur expliquer ce que c’est que le patriotisme afin de leur éviter le séparatisme, la corruption à tous les niveaux et bien d’autres maux de ce genre».

Ilzam M’madi Elamine, président des jeunes leaders pour la paix, a insisté sur la force de frappe que constitue la jeunesse. Pour lui, les dirigeants doivent apporter l’appui nécessaire aux jeunes pour écrire l’Histoire. Il a appelé les gouvernants à ratifier les Chartes et autres textes continentaux et internationaux.

Le représentant de la mairie de Moroni est, quant à lui, revenu sur les événements de 1968 au lycée de Moroni, insistant sur l’importance de la jeunesse pour défendre une cause. Attoumani Ali, ministre de l’Education nationale, appelle ses collègues à donner toutes les chances à la jeunesse, avant de faire lecture du message du président de la Commission de la jeunesse et des sports de l’Océan indien (Cjsoi).

 «L’évolution du monde actuel, marqué par des tensions, des injustices et des inégalités, laisse planer des incertitudes dans les rapports sociaux, dans les modèles culturels et les valeurs fondamentales. Certaines personnes se sentent victimes sans qu’elles soient conscientes de leur rôle en tant qu’acteurs et de la part de responsabilité qu’elles doivent assumer», soutient le président de la Cjsoi.

Arguant que «les jeunes peuvent en faire partie mais ne sont pas sensés subir mais plutôt agir positivement en usant et en optimisant leur statut de citoyen, de patriote et de ressource potentielle et stratégique de développement». Pour le président de la Cjsoi, ce comportement découle «du degré de citoyenneté liant tout un chacun à son pays, sans que l’on puisse le mesurer par le simple sentiment d’y appartenir, mais par le niveau de civisme et de civilité.

Et il se construit dans un processus d’éducation, valorisant le sens du devoir envers la nation, ainsi que la participation volontaire au développement communautaire, en tant qu’acteur qui maîtrise son cadre de vie, qui a sa place dans la société et qui s’engage à lutter pour l’amélioration des conditions d’existence de ses pairs».

Abdallah Mzembaba