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Concours de littérature Francojeune : Les jeunes comoriens invités à s’inscrire massivement

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Les critères qui seront pris en considération sont, selon la présidente de l’Abc, l’usage correct de la langue française (grammaire et orthographe), le plaisir et l’émotion procurés par la lecture de l’œuvre et enfin la pertinence du choix et de l’utilisation originale des dix mots.

 

L’Amicale pour la Francophonie de l’Océan indien (Afrapoi) organise la quatorzième édition du concours de littérature Francojeune 2016. Aux Comores, c’est l’Association des bibliothécaires des Comores (Abc) qui est chargée de la préparation du concours. Cette compétition littéraire, prévue cette année à Antsohihi (Madagascar), est ouverte aux jeunes âgés de moins de vingt-cinq ans, originaires ou habitants des îles de l’océan Indien. Les candidats sont appelés à rédiger, à partir de dix mots de la Francophonie, une nouvelle de six pages au minimum, un conte d’autant de pages ou une plaquette de six poèmes au minimum. Les dix mots en question sont : Chafouin, Champagné, dépanneur, dracher, fada, tap-tap, lumerotte, poudrerie, ristrette et Vigousse.

«Cette année, on a ajouté une nouvelle région participante, à savoir Mombasa. Ce sera au mois d’août ; on aura d’ici à là délibéré les résultats. Pour les Comores, on a droit à six lauréats au lieu de neuf, pour des raisons de moyens», a indiqué la présidente de l’Abc.

Riama Moussa a également fait savoir que le candidat serait autorisé à présenter un ou plusieurs textes dans un ou plusieurs des genres proposés, «mais uniquement dans la catégorie qui le concerne. Toutefois, une seule œuvre sera primée, le cas échéant», précise-t-elle. Les critères qui seront pris en considération sont, selon la présidente de l’Abc, l’usage correct de la langue française (grammaire et orthographe), le plaisir et l’émotion procurés par la lecture de l’œuvre et enfin la pertinence du choix et de l’utilisation originale des dix mots.»Bien sûr, on prendra en compte l’utilisation des mots, mais également l’accroche de l’histoire pour les contes et les nouvelles. Pour les poèmes, ce sont le respect des rimes et les genres poétiques qui seront prises en considération», a-t-elle mentionné.

Il faut dire que le festival Francojeune, crée en 2002, a comme objet de réunir pendant une semaine d’activités pluridisciplinaires les jeunes auteurs francophones des îles et régions précitées. Il s’agit d’un festival itinérant et fédérateur qui demeure un espace d’expression, d’écoute, de partage, où les jeunes abordent à leur manière les problématiques liées à leur éducation, à leur insertion sociale et professionnelle. «Au-delà de la dimension linguistique et culturelle, Francojeune est aussi un outil qui permet aux jeunes de s’approprier les thématiques régionales ou mondiales concernant l’économie, les échanges intercommunautaires, les contacts des générations, entre autres, ce qui les prépare à une coopération régionale basée sur la connaissance et l’estime mutuelles», lit-on dans le document descriptif du festival.

Nassila Ben Ali