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Gestion des ordures : La mairie souhaite plus d’implication de la part des autorités

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«Nous travaillons dur pour assurer l’assainissement de la ville, mais les efforts doivent émaner de partout», a affirmé Mustapha Chamsoudine,  le premier adjoint du maire de Moroni chargé de l’urbanisme et de l’environnement.

 

Accusée d’être léthargique par rapport à la situation qui prévaut dans la capitale depuis près d’un mois, la mairie se défend et explique qu’il doit y avoir plus de volonté et d’implication de la part des gouvernements central et insulaire. «Nous travaillons dur pour assurer l’assainissement de la ville, mais les efforts doivent émaner de partout», affirme le premier adjoint du maire de Moroni chargé de l’urbanisme et de l’environnement. Mustapha Chamsoudine, qui assure par ailleurs l’intérim de Mohamed Daoudou, pointe ainsi du doigt ces autorités.

Il explique que si aujourd’hui les déchets ne sont plus ramassés, ce n’est pas faute d’avoir essayé. «Les camions sont là, le personnel aussi, mais il nous faut un chargeur pour déblayer le site d’Itsundzu et c’est là où il y a le souci». A l’en croire, le Comité de pilotage du site d’Itsundzu a bloqué l’accès aux camions de la mairie. S’il dit comprendre les revendications de ce comité, Mustapha Chamsoudine dénonce, toutefois, le fait que le site soit géré par un comité plutôt que par l’Etat ; «ce qui faciliterait largement les choses».

La décharge d’Itsundzu est, en effet, gérée par les riverains et ces derniers réclameraient, entre autres, le déblayage régulier du site. «Normalement le site doit être déblayé et les déchets enfouis ou repoussés vers les hauteurs pour permettre d’y jeter d’autres.

Cette activité doit être réalisée en moyenne toutes les semaines ou au pire, toutes les trois semaines», déclare Mustapha Chamsoudine. Avant d’ajouter que dans les faits, la mairie ne peut pas assumer à elle toute seule et de façon régulière ce déblayage. L’édile intérimaire en appelle donc aux autorités.

«Le gouvernement central et insulaire ont chacun des chargeurs qui peuvent assumer pleinement ce travail, mais ils nous les louent et c’est regrettable car plus qu’ailleurs il s’agit tout de même de la capitale», dit-il. Et de poursuivre : «nous avons loué un chargeur chez Kulak pour assurer le déblayage et les choses devraient revenir dans l’ordre demain (aujourd’hui, ndlr), mais nous n’avons pas assez de fonds pour recourir à ce genre de prestation continuellement». Al-watwan a tenté de joindre le Comité de pilotage du site d’Itsundzu, sans succès.

Am