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Réflexion sur l’organisation du Hedj. Tirer les erreurs du passé

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Selon le projet de loi, la commission aura pour mission de mettre en œuvre la politique gouvernementale en matière de pèlerinage et de l’Umra, d’établir un état des besoins logistiques et financiers, et de proposer un budget de fonctionnement relatif à l’organisation du Hedj.

 

Le ministère de la Justice chargé des Affaires islamiques  a organisé, durant deux jours à Moroni, un atelier de réflexion sur l’organisation du Hedj.  Deux groupes de travail ont été constitués pour réfléchir sur  le projet de loi instituant une commission nationale chargée du pèlerinage et de l’Umra. Selon le directeur de cabinet du ministère, Issa Goda, il s’agit d’une initiative du gouvernement afin de mieux préparer les prochaines éditions du Hedj et tirer les leçons des erreurs passées.

Selon toujours lui, deux principaux problèmes ont été identifiés : le transport et l’hébergement. Sur ce, une commission provisoire sera mise en place incessamment pour commencer à étudier ces questions. Pour Ahmed Maldjafoundi, responsable d’une agence de voyage, parmi les sujets soulevés au cours de cette rencontre figure celui relatif à la composition de la commission nationale. Selon lui, jusqu’ici, les critères retenus étaient flous, voire politiques. Avec cette nouvelle loi, les personnes devant composer l’institution doivent être expérimentées dans le domaine et toutes les parties prenantes représentées.

Selon le projet de loi, la commission aura pour mission de mettre en œuvre la politique gouvernementale en matière de pèlerinage et de l’Umra, d’établir un état des besoins logistiques et financiers, et de proposer un budget de fonctionnement relatif à l’organisation du Hedj, mais aussi de sensibiliser, et de former les pèlerins comoriens à l’exécution des pratiques liées au Hedj avant de se rendre en terre sainte. Elle aura aussi à établir un état des besoins en assistance médicale et veiller à l’état de santé des pèlerins.

Il lui appartient enfin de proposer au gouvernement le package pour l’organisation du Hedj, de superviser et de gérer les fonds mis à sa disposition, de superviser le quota des visas, la vaccination, le transport, l’hébergement des pèlerins et le déroulement général du pèlerinage en terres saintes. La commission devra, par ailleurs, examiner les dossiers des compagnies aériennes candidates au transport des pèlerins, recruter et assurer la formation des guides pour l’encadrement des pèlerins parmi tant d’autres.

Par ailleurs, la commission sera dirigée par un président nommé par un décret pris en conseil des ministres sur proposition du ministre en charge des Affaires islamiques.

Mohamed Abbas Elhad, ministre de la Justice, a remercié l’assistance pour le travail effectué avant d’insister sur l’importance du suivi des recommandations issues de cet atelier. «On ne peut pas attendre l’investiture du nouveau président pour commencer le travail relatif à l’organisation du Hedj car il sera trop tard ; ce travail doit commencer dès maintenant, d’où l’importance de la mise en place d’une commission provisoire en attendant l’adoption du projet de loi», a conclu le ministre.

Abouharia Said Abdallah