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L’état actuel de Ma-mwe selon le colonel Soilihi

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Le tout nouveau patron de Ma mwe a donné un coup de projecteur sur la situation qui prévaut au sein du producteur et distributeur public d’eau et d’électricité, au cours de la signature entre l’Union des Comores et la République populaire de Chine de la seconde phase de l’accord d’assistance technique en faveur de Ma-mwe, jeudi 14 janvier,  au ministère des Relations extérieures. Selon le colonel Soilih Mohamed, pour redresser la situation de la société nationale de l’eau et de l’électricité, pas besoin de passer par mille chemins : il faut, en toute urgence, deux groupes électrogènes au moins, capables de produire de l’énergie en quantité suffisante et dans un délai raisonnable

 

‘‘Un pays sans énergie, c’est comme une personne atteinte d’anémie’’. La comparaison vient du nouveau directeur général de Ma-mwe. Selon lui, pour redresser la situation de la société nationale de l’eau et de l’électricité, pas besoin de passer par mille chemins : il faut, en toute urgence, deux groupes électrogènes au moins, capables de produire de l’énergie en quantité suffisante et dans un délai raisonnable. Il se pose aussi la question de la vitesse de rotation de l’alternateur. ‘‘Nous disposons à ce jour de quinze groupes, tous de secours et dont la vitesse est de 1500 tours. A ce rythme, les délais de révision deviennent trop courts et la consommation intense’’, explique le colonel Soilihi Mohamed, qui dit avoir besoin de moteurs à vitesse lente (entre 500 et 700 tours). Ainsi, une fois ces groupes mis en marche, ceux existants pourront jouer  le rôle de secours censé être le leur.

«Le temps de procéder à la révision des moteurs, tous ceux qui fonctionnent actuellement seront atteints par la limite de révision. Aujourd’hui, sur les trois groupes que l’Etat a livrés à Ma-mwe, il y en a un qui est à l’arrêt complet et présente des défauts d’origine», a-t-il fait savoir. Le deuxième groupe présenterait des signes d’anomalie jusqu’ici difficiles à diagnostiquer.

Quant aux huit groupes de la République populaire de Chine dont quatre à Ngazidja, l’ancien chef d’état major de l’armée nationale a affirmé qu’ils seraient tous ‘‘des groupes de secours’’ et que le quatrième n’a jamais fonctionné. Toutefois, «une équipe technique dont je salue le professionnalisme nous assiste dans l’entretien de ces groupes», a-t-il précisé, avant d’ajouter que les générateurs disponibles actuellement n’ont pas la capacité de produire l’énergie dont le pays a besoin. «Si nous persistons à croire le contraire, nous continuerons encore longtemps à en souffrir», a-t-il conclu notre entretien.

Nazir Nazi