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“Si j’étais le président...

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«Je ferais en sorte de donner le pouvoir au peuple en favorisant la démocratie participative. Ce serait renforcer les communes et donner plus de moyens aux municipalités afin d’encourager les actions citoyennes locales. Je créerai un prix pour encourager l’entreprenariat. Sur ce dossier, je trierai les projets qui me seraient présentés en faveur de celui qui garantit le plus d’embauche. Et mon gouvernement le cofinancerait. Cela aurait le double avantage de lutter contre le chômage et de relancer l’économie en incitant les citoyens à entreprendre. Mais les deux grands chantiers consisteraient en deux réformes profondes. L’une concernerait le fonctionnement de l’appareil gouvernemental national. Il s’agirait de faire en sorte de supprimer tous les portefeuilles politiques ou sans importance en renforçant les fondamentaux. Cela lutterait contre les embauches fictives et les salariés fantômes. L’autre grande réforme serait celle qui lutterait contre la corruption. Une charte de déontologie serait mise en place partout où de besoin. Dans chaque structure nationale, un responsable anti-corruption serait nommé. Et quiconque tomberait dans ce délit serait puni sans compassion. Je crois qu’ avant d’entamer les grands projets comme l’eau, l’électricité, etc, il faut d’abord s’attaquer aux problèmes les plus élémentaires».

Omar Mirali. Écrivain et professeur d’histoire dans un lycée en France

 

 

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«Je m’attaquerais en priorité à la lutte contre le chômage des jeunes. Dès mes premiers mois de mandat, j’encouragerais les jeunes déscolarisés à s’intéresser à l’agriculture en créant un fonds spécial pour les aider à s’équiper. J’adopterais des mesures pour aider les jeunes diplômés chômeurs à créer leurs propres entreprises. Ensuite, j’engagerais des travaux de réhabilitation et rénovation des bâtiments publics dans notre archipel pour offrir aux employés un environnement agréable pour l’accomplissement de leur travail. Après, j’imposerais la culture de l’obligation de résultats dans la fonction publique. J’essaierais par tous les moyens de régler la crise énergétique dans notre pays. J’en ferais une obligation quitte à bloquer un moment les salaires de mon gouvernement pour dégager les sommes nécessaires pour la résolution de ce problème. Mon autre chantier serait de créer des activités susceptibles d’éveiller le sens de l’unité nationale chez mes concitoyens.»

Faissoili Abdou, journaliste indépendant à Paris, France

 

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