Imprimer

Commission nationale des droits de l’homme et de liberté : Un plan stratégique pour les deux années à venir

Le .

Joomla
Joomla

Wordpress
Wordpress

alwatwan actu image

 

APPEL. «Nous avions élaboré un premier plan l’année dernière, mais malheureusement il n’a pas été appuyé, donc il n’a servi nulle part», selon Ahmed Mohamed Allaoui, président de la Cndhl. Il a, pour se faire, demandé le soutien du gouvernement et des partenaires bi et multilatéraux pour la concrétisation de cette seconde feuille de route.

 

«Notre commission souffre de plusieurs faiblesses, notamment le manque de ressources humaines et matérielles», a déclaré le président de la commission nationale des droits de l’homme. Un organe institué en octobre 2012 par la loi N°11-028/AU du 23 décembre 2011.

Il a invité les journalistes avant-hier à une conférence pour présenter son plan stratégique 2016-2017. «C’est une bonne chose pour la commission, car nous avons élaboré un premier plan l’année dernière, mais malheureusement il n’a pas été appuyé, donc il n’a servi nulle part», a déclaré Ahmed Mohamed Allaoui, président de la structure. Il a, dans la foulée, demandé le soutien du gouvernement et des partenaires bi et multilatéraux pour la concrétisation de cette seconde feuille de route. 

La stratégie comporte cinq axes : l’opérationnalisation des capacités institutionnelles de la Cndhl sur l’ensemble du territoire national ; la promotion et la protection des droits de certaines catégories de personnes les plus vulnérables; la promotion et la protection des droits humains de première génération (civils et politiques), des droits humains de seconde génération (économiques, sociaux et culturels) et enfin l’assurance du respect du droit et du bon fonctionnement de la justice.

Ahmed Mohamed Allaoui n’a pas manqué de rappeler les missions de cette institution nationale chargée du respect des droits de l’homme. La Cndhl se doit, en effet, d’informer l’opinion publique, par le biais d’une campagne de sensibilisation, d’information et de communication sociale, de conseiller et de faire du plaidoyer auprès du gouvernement pour la ratification des textes internationaux et régionaux.

Elle est aussi appelée à rendre des avis sur la législation nationale en vigueur et sur les projets des textes de lois, dans le sens du respect des droits de l’homme. La Commission peut aussi recommander l’adoption de mesures par le gouvernement tendant à renforcer l’arsenal juridique national  en matière de droits de l’homme.

La Cndhl doit enfin suivre la situation et alerter en cas de violation possible ou avérée des droits de l’homme, assurer une collaboration régulière avec les parties concernées, et assurer l’accès des victimes à leurs droits, en recevant leurs plaintes, individuelles et/ou collectives.

«Notre commission souffre de plusieurs faiblesses, notamment le manque de ressources humaines et matérielles, mais également des lacunes en termes de communication interne au sein des membres de la Commission, et en termes de communication externe et de visibilité», a déploré le patron de la Cnhdl.

Nassila Ben Ali