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Comores-Lesotho (0-0), (1-1) : Les Coelacanthes entrent dans l’histoire!

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Fou de joie. Il a fallu que les Comores affrontent le Lesotho pour passer ce fameux tour. En 2007, les Coelacanthes ont perdu les doubles confrontations (6-2, 0-4) du premier tour des préliminaires du Mondial 2010 face à Madagascar. En 2010, leur rêve s’est écrasé contre le Mozambique (0-1, 4-1). Cette fois-ci, «on a mis le paquet. On a réussi la mission. On va de l’avant comme on l’a dit», se rassure un jeune milieu de terrain.

 

Les Comores ont fait un match nul. Avoir réalisé 1-1 à l’extérieur après le match nul (0-0) fait à Moroni le 7 octobre est synonyme de victoire. Le match a débuté avec une timide observation des Coelacanthes.

Après deux occasions nettes manquées par Ahamadi Combo, Tsepo Seturumane n’a pas manqué la toute première occasion lesothane à la seizième minute sur un coup de tête.

L’équipe de Lesotho a été bien prise par les Coelacanthes. Malgré l’absences des grosses pointures de l’équipe comorienne. Mais les présents ont fait un grand boulot. Ils ont fait bloc devant le champ empêchant le Lesotho de dérouler leur jeu.

«Nous avons été collectif.Mes gars ont été tous positifs. Je suis aux anges. C’est une victoire pour le pays. Désormais, nouis avons marqué l’histoire en nous qualifiant pour la seconde étape», a dit tout joyeux Amiredine Abdou.

Cette fois-ci les Comores n’ont pas tremblé. Elles ont, encore une fois, été au dessus de leur adversaire. «J’ai les larmes aux yeux après ce qu’on a réalisé ce soir. On a fait quelque chose de grand malgré les difficultés du voyage (Lire notre édition d’hier)».

Il n’y a pas eu que le voyage. Depuis 2010, on a vécu, parfois, des conditions qui n’ont pas été toujours parfaites. Mais la fédération et le staff ont progressé. J’ai une pensée pour les anciens qui ont débuté ce projet. Je pense à Ben Ahmed Athoumane et aux autres», a lâché Ali M’madi.

Le groupe a ouvert une nouvelle page du football comorien. L’émotion a été telle que les jeunes Coelacanthes n’ont pas pu retenir leurs larmes dans les bras du coach, Amiredine.

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Un truc de fou...

 

Les hommes d’Amiredine Abdou vont faire face les 9 et 18 novembre au Ghana en commençant par recevoir le vice-champion d’Afrique à Mitsamihuli aux Comores. «On le veut le Ghana, cela fait vraiment plaisir d’être là. J’attendais ce moment et rêve de porter de nouveau ce maillot», a lancé le défenseur Faydine Daroussi.

Le capitaine de l’équipe, Ibrahim Rachidi a manqué les mots pour manifester sa joie. «C’est indescriptible, c’est un truc de fou ce qu’on a fait ce soir», dit-il. Pendant que les Comoriens se lâchaient, les Lesothans ont vite quitté le Setsoto stadium. 

«We lost. Comoros won», c’est tout ce que le sélectionneur de Lesotho, Seephephe Matete a déclaré avant de lancer, furieux, à la presse: «vous n’étiez pas au match? Vous n’avez pas vu ce qui s’est passé?».

Finalement, les supporters de Lesotho n’ont pas fait le déplacement du stade Setsoto. Ils l’avaient prévenu et ont tenu paroles (Lire notre livraison d’hier). Le Setsoto stadium, un stade d’une capacité d’accueil de 20.000 personnes, en a accueilli près de trois cent.

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La troisième est la bonne!

 

Il a fallu que les Comores affrontent le Lesotho pour passer ce fameux tour. En 2007, les Coelacanthes ont perdu les doubles confrontations (6-2, 0-4) du premier tour des préliminaires du Mondial 2010 face à Madagascar. En 2010, leur rêve s’est écrasé contre le Mozambique (0-1, 4-1).

Cette fois-ci, «on a mis le paquet. On a réussi la mission. On va de l’avant comme on l’a dit», se rassure le jeune milieu de terrain, Faouz Faidine. Les Coelacanthes  et  Amiredine Abdou n’ont pas encore signé une victoire. Mais ils ont réussi à marquer l’histoire du football comorien.

Désormais, les Comores vont affronter les blacks stars de Ghana les 9 et 18 novembre prochain. Le rêve est permis !

Aux Comores, tout le monde avait l’oreille collée à un poste radio pour suivre le match. Dès le but d’égalisation, à Moroni comme dans d’autres régions du pays, l’ambiance était électrique. Tous les quartiers de la capitale fédérale étaient éveillés.

La folie joyeuse devait se poursuivre jusqu’à bien tard dans la nuit. «Nous avons été menés en première période, mais je suis resté confiant. D’ailleurs j’ai dit à un ami ce but des Crocodiles va pousser les Verts à réagir. Merci Amir, merci Mohamed Mchangama», a crié Bacry Abdoulwahabi, alias Gallas «fier des Coelacanthes».

Pour cette résidente de Madjadjuwu, Mariama Said, «ce soir, c’est une fête pour le pays. «Vive les Comores, vive le football», s’est-elle réjouit

 

Elie Djouma, envoyé spécial au Lesotho

et Nassila Ben Ali à Moroni