Conseil de l’île de Ngazidja : Le président dénonce le non respect des textes
Pour le président du Conseil de l’île, les pays ravagés aujourd’hui par la guerre en sont arrivés là parce que «des lois ont été bafouées’». Par conséquent, il appelle les autorités nationales à «choisir la paix et la stabilité, condition sine qua non du développement, en respectant les textes».
Lundi, en fin d’après-midi, Younoussa Saïd M’madi, président du Conseil de l’île de Ngazidja, a procédé à l’ouverture de la première session ordinaire de l’année. Il a, à cette occasion, fait un tour d’horizon de l’actualité du monde avant d’insister sur le «risque» que court le pays si la présence de ressources pétrolières aux Comores venait à se confirmer. «L’odeur du pétrole et du gaz annoncée dans nos eaux territoriales aiguise les appétits des grandes puissances et de leurs alliés et les ingrédients économiques et sociaux, semblent préparer des affrontements tous azimuts pour des causes qui nous dépassent», a-t-il déclaré. Il a, dans la foulée, dénoncé l’occupation de l’île comorienne de Mayotte ainsi que les drames liés aux naufrages des kwassa-kwassa, qui «renforcent la déstabilisation permanente des Comores».
Younoussa Saïd M’madi n’a pas manqué de parler des élections et de la pléthore de candidats. «Cela serait une bonne chose si effectivement les électeurs avaient le choix entre des candidats qui jouissent de l’égalité de chances et du même traitement par les instances qui organisent et dirigent les élections et pouvaient juger les candidats sur des critères de développement et par des programmes sérieux et crédibles», a-t-il assuré.
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